Mathmos à Poole

Publié 9 Mars 2020 par Mathmos

Nous sommes actuellement exposés dans la vitrine du musée de Poole pour la fête locale des lumières. Poole, berceau de la compagnie Mathmos depuis 1963, année d’invention de notre lampe à lave.

Entre autre activité, nous avons réalisé une vidéo pour le musée et pour le festival d’art numérique et de lumière Light Up Poole. Cette vidéo retrace nos cinquante-six années à Poole. Voir la vidéo


Les premiers jours de la lampe à lave à Poole.

par Christine, épouse et associée d’Edward Craven Walker (E.C.W.), inventeur de la lampe à lave et fondateur de Mathmos.

“Edward Craven-Walker (E.C.W.) a vu pour la première fois une forme primitive de lampe à lave dans un sablier, au pub The Queens Head dans le New Forest près de Poole. Captivé par le mouvement des liquides du sablier, il a eu l’idée d’inventer une lampe.

Après un dur travail, il réussit à mettre au point une forme intéressante et fascinante de mouvement de la lave. En septembre 1963, notre compagnie est fondée, une petite usine ouverte à Poole et la fabrication a commencé avec une poignée d’employés. Le premier brevet est déposé par la compagnie en 1964 sous le nom de Dave Smith, membre de l’équipe qui travailla brièvement pour E.C.W. sur le développement d’une méthode pour sceller les bouteilles.

Les premières lampes Astro ont été endommagées au cours des livraisons par les transporteurs, nous contraignant à utiliser notre propre véhicule. Nous avons acheté un vieux fourgon de La Poste que l’on baptisa “Smokey” parce qu’il était gris et qu’en effet, il fumait! Malgré cela, il nous permit de parcourir tout le pays et de livrer notre précieuse marchandise.

La demande ne cessant de croître, il devenait urgent de fabriquer une lampe dont le composant cireux puisse se solidifier en refroidissant afin d’éviter que les lampes soient abîmées lors de leur transport. Cela se fit dans le plus grand secret, à l’abri des regards curieux et suspicieux de l’époque! Nous avons passé de nombreuses heures à chercher et à localiser les différents produits chimiques qui allaient servir à faire nos expériences. Nous avons même fait livrer certains produits à d’autres adresses pour que les employés de l’usine ne les découvrent pas.

E.C.W. était déterminé à trouver une solution et nous sommes finalement parvenus à établir la bonne formule. Dans un premier temps, il composa une partie de la formule sans en partager son contenu avec quiconque. Nous avons enregistré d’autres brevets en 1966, recruté plus de personnel, multiplié les salons professionnels, rencontré des partenaires aux Etats-Unis et au Japon, et avons acheté des entrepôts supplémentaires dans le chantier naval de Poole – les choses commençaient vraiment à décoller…”